Date : 2016
Auteur : Rosène Charpine
La loi du 28 octobre 1997, portant réforme du service national, fait obligation à l'Éducation nationale d'assurer une éducation à la défense. Avec la création de l'EMC (loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République), le législateur réaffirme cette obligation : en classe de troisième, le programme aborde explicitement la défense et la sécurité du territoire et des Français. Les élèves doivent étudier la recherche de la paix, la sécurité collective, la coopération internationale, la défense et l'action internationale de la France.
La culture de défense et de sécurité nationale est aussi formellement inscrite dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, plus particulièrement dans le domaine 3 « la formation de la personne et du citoyen ».
Plusieurs questions transversales structurent cet enseignement : la défense militaire, la défense globale, les nouveaux risques et nouvelles menaces, les enjeux de la défense européenne et la sécurité nationale. Ce n'est pas là un inventaire à la Prévert mais bien les différentes dimensions d'une même thématique. Dimensions qu'il s'agit d'articuler dans une démarche pédagogique favorable aux apprentissages et porteuse de sens.
Ciblée sur l'engagement, la proposition « Mort pour la France » a été expérimentée avec un travail sur le sergent-chef Alexis Guarato mort des suites de ses blessures au Mali (opération Barkhane) en 2015. Elle s'appuie sur le programme d'histoire de la classe de troisième (Thème 2. Le monde depuis 1945. Sous-Thème 4 : Enjeux et conflits dans le monde d'après 1989) et permet de travailler des compétences propres à l'Éducation aux Médias et à l'Information.
Dans le cadre de la mise-en-œuvre, il peut être intéressant de faire témoigner un militaire. Le Trinôme académique de Grenoble vous en offre l'opportunité ► ICI.