Les modes de scrutin déterminent les modalités d'une élection. Ils peuvent être fort divers et leurs effets sont conséquents (sur l'alternance, sur la représentativité, sur l'organisation des partis, etc.). Si le principe de l’élection au suffrage universel fait l’unanimité dans les démocraties représentatives, il n’en va pas de même pour le choix du mode de scrutin.
Celui-ci est un savant mélange où interviennent l’histoire politique nationale, les besoins de représentativité et la volonté des organisations partisanes. De fait, le choix du mode de scrutin correspond à une conception de la vie politique. Vie politique qu’il influence forcément.
L'importance croissante de l'abstentionnisme depuis1958 interroge - entre autres - le choix du mode de scrutin. Questionnement qui porte le plus souvent sur l'opportunité d'introduire ou non une dose plus ou moins importante de proportionnelle. Cependant, il existe d'autres possibilités d'organiser l'expression de la souveraineté nationale et nombreuses sont les propositions alternatives, voire les expérimentations.