La culture de l’engagement est une des cultures travaillées en enseignement moral et civique (BOEN n°30 du 26 juillet 2018).

Les dimensions de l’engagement comme apprentissage scolaire entendent l’engagement comme une conduite avec trois composantes principales : l'implication, la responsabilité, le rapport à l'avenir.

L’engagement est pris dans son acception moderne plus individuelle de donner du sens à son action au regard des autres.

Si le terme engagement est polysémique, il a perdu son sens fort de codification militaire, religieux, sanitaire ou politique avec une dimension collective pour ses finalités et de vocation pour la personne pour revêtir une dimension plus personnelle. Ce faisant, l’engagement prend une dimension de motivation à l’action comme de raison d’agir ainsi qu’une éthique de la responsabilité. Ainsi, l’engagement est le fait de « donner en gage » et s’engager prend une dimension réflexive de « se donner soi-même en gage ».

L’engagement apparait donc comme central dans l’autonomie du citoyen à agir, comme une responsabilité que l’on accepte d’endosser pour un commun permettant à celui qui s’engage de se réaliser.

L’engagement apparait ainsi au cœur de l’appartenance républicaine, il s’appuie sur le respect des droits et des devoirs que donne la citoyenneté.

Pour aller plus loin

L’engagement – remarques autour de la notion à partir d’une brève histoire du mot - Serge Boarini

Peut-on ne pas être engagé ? Marion Boulnois

L’engagement et la force des idées, Irène Debost-Bachler

À lire également

Jean-Philippe Pierron, « L’engagement. Envies d’agir, raisons d’agir », Sens-Dessous 2006/1 (N° 0), p. 51-61.
DOI 10.3917/sdes.000.0051 - https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2006-1-page-51.htm

Laurence Harang, « Engagement et valeurs morales », Sens-Dessous 2006/1 (N° 0), p. 77-87.
DOI 10.3917/sdes.000.0077 - https://www.cairn.info/revue-sens-dessous-2006-1-page-77.htm