Face à une telle attaque terroriste, l’enfant et l’adolescent peuvent, à condition d'être accompagnés de façon adaptée par les adultes, développer des stratégies positives. Aussi les enseignants doivent-ils engager avec eux un dialogue destiné à les aider dans la gestion de leurs propres émotions.
Les enseignants doivent aussi travailler à renforcer positivement les connaissances de leurs élèves sans rajouter trop de détails inutiles. L’importance étant qu’ils aient compris le sens général de l’événement et qu’ils le formulent eux-mêmes. Ces connaissances devant aussi permettre d'approfondir des questions et des thématiques plus générales relatives aux valeurs humanistes, au Droit, aux règles liées à la liberté, aux fonctions des personnels de la justice et de la sécurité, etc. Il s’agit là de revenir à une des vocations de l’école, celle d’apprendre à symboliser les expériences du monde.
La démarche proposée vise à aider les enseignant à organiser la discussion préalable à la minute de silence. Il s'agit de donner aux élèves :
- l'opportunité de s'exprimer sur ce qu'ils ressentent et donc d'être écouté ;
- un cadre et des outils pour interagir dans le respect mutuel et la confiance, tant entre eux qu'avec leur professeur ;
- des outils à même de leur offrir la possibilité de devenir acteur.
Ressource : Quelques considérations pour aborder la médiatisation d'un évènement violent avec les élèves.
L’ENS Lyon mène une veille scientifique et propose des éléments pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 :
Un Éclairage recense les publications récentes des spécialistes de géopolitique et de géographie sur les enjeux révélés par les attentats du 13 novembre 2015. Cette première recension sera appelée à être complétée mais nous avons tenu à la publier rapidement pour aider les enseignants face à leurs interrogations et à celles de leurs élèves :
Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015, Marie-Christine Doceul, Laurent Carroué.